Mammifère
Pipistrelle commune
Pipistrellus pipistrellus
Avec ses petites ailes étroites et fines, la pipistrelle commune peut virevolter entre les feuilles des arbres. Elle possède des oreilles courtes, triangulaires et un petit museau noir. Pour la distinguer des autres espèces de pipistrelles qui lui ressemblent beaucoup, il faut regarder ses dents et enregistrer ses cris ultrasonores.
Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
© dule964 - stock.adobe.com Une pipistrelle tout-terrain
La pipistrelle commune s'adapte bien à divers milieux de vie. Espèce anthropophile, on la trouve majoritairement dans les villages et villes, les jardins, les bois, les parcs, mais aussi dans les zones humides. Elle se rencontre également en montagne jusqu’à 2 000 mètres de hauteur. Plutôt sédentaire, ses déplacements entre les gîtes qu’elle occupe au cours de l’année se font dans un rayon de 20 km. Elle est capable de chasser dans tous les terrains depuis les plaines céréalières jusqu’au cœur des forêts.
Socialité de la pipistrelle
Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
© C. DégardinBien que pouvant hiberner en petits groupes voire seule, la pipistrelle peut former des grands rassemblements atteignant plusieurs milliers d’individus. Au moment de la mise-bas au printemps, les femelles se rassemblent en colonies (de trente à cent individus). Un jeune par femelle est la règle mais des cas de gémellité sont observés.
Le rythme de la pipistrelle
Le comportement de la pipistrelle s’organise annuellement autour de grandes périodes :
- L'hibernation a lieu de novembre à fin mars,
- À partir d'avril, les femelles se regroupent en larges colonies,
- La mise-bas d'un petit et parfois deux se déroule entre juin et juillet,
- La copulation se fait de fin août à début octobre,
- Les petits prennent leur indépendance vers août.
Le saviez-vous ?
Les pipistrelles utilisent l’écholocation pour « voir » dans la nuit ! La fréquence de leurs signaux ultrasonores varie de 40 à 55 kHz.
Article rédigé en mai 2023. Remerciements à Jean-Marc Pons, ancien Maître de conférences du Muséum national d’Histoire naturelle, pour sa relecture et sa contribution.