Our Planet Reviewed - Expedition Papua New-guinea

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Niveau lycée - 2nde avec extension possible en TS

 

 

Comment réussir à identifier des mécanismes de l’évolution autres que la sélection naturelle ?

Objectif de ces documents : 

Montrer que le concept de dérive génétique peut expliquer des différences de fréquences alléliques entre les haplogroupes de populations différentes (papous de Nouvelle Guinée et autres peuples d’Asie/Océanie).

Contexte

Les illustrations suivantes visent à fournir une documentation scientifique actualisée sur les haplogroupes du chromosome Y, qui sont utilisés pour mieux comprendre l’histoire du peuplement de certaines régions ainsi que l’origine paternelle des populations. En Papouasie Nouvelle Guinée, des résultats scientifiques suggèrent l’existence d’un mécanisme de dérive génétique à l’origine de la prédominance d’un haplogroupe particulier. Une documentation ethnologique permettra aux élèves de faire des hypothèses sur les mécanismes de cette dérive génétique.

Définition d’un haplogroupe

Un haplogroupe est une combinaison particulière d’allèles présents sur un même segment chromosomique. En pratique, les haplogroupes correspondent souvent à des séquences d’ADN non codant et les différents allèles qu’ils regroupent varient d’un individu à l’autre par la nature des bases présentes à une position donnée (SNP), ou par le nombre de répétitions d’un motif particulier (microsatellite). Les haplogroupes servent de marqueurs génétiques aux généticiens des populations.

Définition de la dérive génétique

La dérive génétique est, avec la sélection naturelle, une des forces majeures de modification des fréquences alléliques dans les populations, via un échantillonnage aléatoire des allèles transmis à chaque génération. En effet, dans une population de taille finie, tous les individus ne laissent pas le même nombre de descendants. 

Les effets de la dérive génétique sont particulièrement importants sur les populations d’effectif limité. Sur le long terme, elle conduit à un appauvrissement de la diversité génétique des populations, avec surreprésentation de l’un des allèles et sous-représentation des autres.

Document 1 : Quelques éléments sur les populations papoues

Histoire de la colonisation : 

La Nouvelle-Guinée est une île de l’Océanie partagée entre la république indépendante de Papouasie-Nouvelle-Guinée et la partie occidentale, sous souveraineté indonésienne. 

Le peuplement en Nouvelle-Guinée est très ancien et date au moins d’il y a 45 000 ans voire plus, notamment grâce aux glaciations qui faisaient baisser le niveau de la mer et rendaient la traversée des mers plus facile. A ce moment-là, la Nouvelle-Guinée était reliée à l’Australie et les premiers habitants sont surement passés de l’un à l’autre à pied. Il y a 6 000 à 5 000 ans, le niveau des eaux est remonté ce qui a eu pour conséquence d’isoler les populations qui y vivaient.

Les Papous sont les descendants des premiers habitants de la Nouvelle-Guinée. Ce sont des chasseurs-cueilleurs, ils maîtrisent aussi l’agriculture, l’horticulture et ont notamment domestiqué le porc. Ils sont organisés en de très nombreux clans possédant un territoire. Jusque récemment, les affrontements et les guerres étaient fréquents entre les tribus avec des affrontements parfois mortels chez les hommes.

Organisation sociale :

Le mariage est souvent basé sur la virilocalité, c’est-à-dire que les hommes restent et se marient dans le village où ils sont nés tandis que les femmes doivent quitter leur village et aller vivre dans le village de leur mari. On a donc au sein d’un village un apport de nouveaux allèles provenant d’autres village au niveau de la lignée maternelle alors que c’est beaucoup plus restreint au niveau de la lignée paternelle où il y a peu de mobilité des hommes. 

D’autres part, la polygynie, le fait qu’un homme puisse avoir plusieurs femmes, était traditionnellement acceptée dans la plupart des populations papoues. Cependant cette pratique n’était pas accessible à tous les hommes car le mariage chez les Papous était soumis au paiement d’une dot au clan de la mariée. La dot est souvent constituée de porcs, de bijoux, d’armes ou d’outils agricoles ainsi que plus récemment d’argent. La dot n’est généralement pas versée entièrement à la famille de la mariée. Les éventuels retard ou défaut dans le paiement de la dot peuvent conduire à des conflits entre les clans. En effet, le clan d’où est issue la mariée considère qu’il s’est privé d’une force de travail et qu’il doit donc avoir une compensation. Si cette compensation n’est pas versée ou de manière incomplète, le clan peut alors estimer juste de priver le clan du mari d’une vie d’homme, lors d’affrontements. Une fois cette compensation obtenue, le conflit s’arrête.

 

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